Les actualités d'EDSB en 2019

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Sommaire

Conséquences des orages violents de fin d’été dans le briançonnais  (octobre 2019)

Coulées de boues sur la vallée de la Clarée  (juillet 2019)

Réunion d’information sur le projet du Petit Tabuc  (juillet 2019)

Naissance d’une nouvelle société  (juillet 2019)

Le médiateur national pointe les méthodes commerciales douteuses  (mai 2019)

Fin des travaux de maintenance du Groupe 2 de la Centrale du Fontenil  (mai 2019)

Interventions sur la passe à poissons de la retenue du Fontenil  (avril 2019)

Les entreprises locales de distribution, des énergéticiens locaux au service des territoires  (mars 2019)

Le Contrat de Transition Écologique et Solidaire  (mars 2019)

Démontage du Groupe 2 de la Centrale du Fontenil  (mars 2019)

Prime d’activité exceptionnelle  (février 2019)

Comment EDSB participe à la ZAC cœur de ville  (janvier 2019)

Critère B 2018 : un très grand cru !  (janvier 2019)

2019 : Meilleurs vœux à tous !  (janvier 2019)

 

 

Conséquences des orages violents de fin d’été dans le briançonnais (octobre 2019)

Sur la Durance, aménagement du Fontenil : coulée de matériaux à l’aval du bassin de mise en charge « site du pilon »
Sur la Durance, aménagement du Fontenil : coulée de matériaux à l’aval du bassin de mise en charge « site du pilon »
Sur la Durance, aménagement du Fontenil : vue depuis la sortie du bassin de mise en charge
Sur la Durance, aménagement du Fontenil :
vue depuis la sortie du bassin de mise en charge
Sur la Cerveyrette, aménagement du Randon : coulée de matériaux du torrent des Rouilles
Sur la Cerveyrette, aménagement du Randon :
coulée de matériaux du torrent des Rouilles

 

En cette fin d’été, de violents orages très localisés ont entrainé le dévoiement de plusieurs cours d’eau dans les vallées du briançonnais.

Pour EDSB, deux secteurs ont été impactés.

Le premier concerne l’évacuation du BMC (bassin de mise en charge) de la prise d’eau du Fontenil. Le torrent de Malefosse a charrié environ 20 000 m3 de matériaux, qui se sont déversés à la confluence avec la Durance. Conséquence : la Durance à littéralement été coupée au niveau de la traversée du torrent par les milliers de m3 déposés. Un lac s’est formé en l’amont. Cette « poche » d’eau rend impossible une vidange totale du bassin de mise en charge. L’automne est une période où le BMC est régulièrement vidangé pour évacuer les végétaux qui se fixent sur les grilles du départ de la conduite forcée. Un curage de la coulée sera nécessaire pour faire diminuer les niveau d’eau au pied du réservoir.

Le deuxième incident impactant les aménagements d’EDSB se situe au niveau du hameau de Terre-Rouge. Le torrent des Rouilles, à l’aval immédiat du petit hameau, a lui aussi entrainé un gros volume de matériaux qui ont dévié la Cerveyrette en rive droite de son lit. La rivière est maintenant détournée contre le mur de soutènement de la route nationale, à l’aplomb du passage de la conduite forcée de l’usine du Randon. Même si pour l’heure la conduite, qui est enfouie suffisamment en profondeur, ne risque pas de dommage, le cours d’eau doit être remis dans son lit naturel afin d’éviter qu’une érosion du sol atteigne la conduite et entraîne un affouillement du mur de soutien de la route Napoléon.

 

 

 

Coulées de boues sur la vallée de la Clarée (juillet 2019)

La Durance en crue suite aux orages de juillet
La Durance en crue suite aux orages de juillet

Les violents orages qui ont frappées la vallée de la Clarée entre le lundi 1er et le mardi 2 juillet ont complétement remodelé le lit de la rivière où les coulées de boue se sont déversées.

Routes coupées, arbres arrachés et emportés, les milliers de mètres-cubes de matériaux mélangés à de fortes quantités d’eau tombées en peu de temps ont eu raison de certains tronçons de la vallée de la Clarée.

Par voie de conséquence, ces matériaux entraînés par la rivière se sont vite retrouvés à l’amont des aménagements hydrauliques d’EDSB sur la Durance. Depuis plusieurs années, EDSB s’est équipée de capteurs de turbidités permettant de détecter la présence de sables dans l’eau. En cas de détection, une alarme est envoyée à l’agent d’astreinte.

Dès lors, l’agent a pour mission de mettre en sécurité les 2 aménagements présents sur ce secteur (l’ouvrage du Fontenil et celui de Roche-Percée), en les « effaçant ». Cela consiste à arrêter les groupes de production, ouvrir la retenue afin de laisser libre la circulation de la rivière et fermer les entrées d’eau menant à la conduite forcée.

Le revers de la médaille lors de tels évènements est une perte de production sur les ouvrages concernés. Il faut alors attendre que la rivière s’éclaircisse suffisamment pour pouvoir être à nouveau turbinée par les usines. Là encore, le capteur vient épauler les techniciens en signalant un retour en dessous du seuil fixé.

Grâce à cette surveillance et à la réactivité du personnel d’astreinte, les installations demeurent protégées des caprices de la météo et la rivière peut s’écouler plus librement.

 

 

 

Réunion d’information sur le projet du Petit Tabuc (juillet 2019)

Le site du projet d'aménagement
Le site du projet d'aménagement

Le 12 juillet dernier, EDSB accompagnée de l’écologue indépendant qui a réalisé l’étude d’impact et du cabinet en charge de la partie foncière, a animé une réunion d’information sur le projet hydroélectrique sur le Petit Tabuc, à la salle du Dôme du Monêtier les Bains.

Après l’ouverture de la séance par Madame le Maire, puis la présentation par EDSB, le public venu en nombre a été invité à poser toutes les questions nécessaires à la bonne compréhension du projet.

EDSB remercie l’ensemble des participants pour la réussite de cette réunion. Le document présenté à la réunion est téléchargeable ici (pdf, 2,3 Mo).

 

 

 

Naissance d’une nouvelle société (juillet 2019)

Marc Platon, pour EDSB, et Christian Roux, pour SERHY, créent la SHDHA
Marc Platon, pour EDSB, et Christian Roux, pour SERHY créent la SHDHA

Le 3 juillet, deux acteurs majeurs du territoire dans le domaine du développement des énergies renouvelables se sont associés au sein d’une nouvelle société, la Société Hydraulique des Hautes Alpes.

EDSB, société d’économie mixte basée à Briançon et l’entreprise SERHY dont les locaux se situent à Sisteron, ont conjointement concrétisé leur volonté commune de privilégier les synergies locales pour répondre ensemble aux exigences environnementales liées au développement d’une production vertueuse.

Les deux directions s’engagent ainsi, au sein de cette nouvelle société, à être force de proposition pour de nouveaux projets dans le respect des valeurs historiquement déjà présentes dans chacune de leurs entreprises.

Alliant ainsi au sein de SHDHA des forces d’ingénierie et de maîtrise d’œuvre l’objet de ce partenariat est de voir naître une entreprise locale des Alpes du Sud, parfaitement consciente des enjeux de son territoire , à l’écoute des citoyens et des collectivités, capable de faire face à une concurrence parfois aveugle et peu scrupuleuse.

 

 

 

Le médiateur national pointe les méthodes commerciales douteuses (mai 2019)

Le rapport du médiateur national de l'énergie
Le rapport du médiateur national de l'énergie

Le médiateur national de l’énergie, autorité publique chargée de gérer les litiges et l’information du secteur depuis 2006, a présenté, mardi 14 mai 2019, son rapport annuel. Au-delà des simples statistiques, Jean Gaubert a tenu à mettre en lumière certains mauvais comportements des fournisseurs de gaz et d’électricité.

À cette lecture il apparait clairement que tous les fournisseurs ne partagent pas les mêmes valeurs éthiques qu’EDSB et sa filiale de commercialisation EDSB l’agence.

Nous publions ci-dessous un extrait du rapport annuel 2018, page 25 :

« En 2018, plus d’1 Français sur 2 a déclaré avoir été démarché pour une offre d’électricité ou de gaz, contre 36 % en 2017, d’après le baromètre Énergie-Info 2018.

Rien d’étonnant donc à ce que le nombre de litiges portant sur des contestations de souscription ou des dénonciations de pratiques commerciales demeure élevé en 2018, avec 1 416 cas recensés par le médiateur. Ce chiffre est cependant en légère baisse : - 7 % par rapport à l’an passé. Ces litiges concernent essentiellement des contrats souscrits lors d’un démarchage à domicile. Les démarchages téléphoniques, même s’ils sont les plus fréquents (70 % dans le secteur de l’énergie), génèrent moins de problèmes : les consommateurs peuvent se soustraire à la pression commerciale simplement en raccrochant et s’ils concèdent un accord verbal, celui-ci ne les engage pas.

Deux fournisseurs concentrent 3/4 des litiges dont le médiateur a eu connaissance : Engie arrive en tête avec 44 % des cas, suivi d’Eni avec 28 %.

Le service Énergie-Info est un bon observatoire des méthodes commerciales douteuses dont témoignent les personnes démarchées à domicile. C’est un florilège : un prétendu « service solution habitat d’EDF mandaté par l’État » promet une baisse des factures, un pseudo « centre national de gestion de l’énergie » propose un bilan énergétique ; des vendeurs mentent sur l’existence d’une « loi Hulot » versant des bonus pour les habitations peu énergivores ou prétextent un faux règlement européen adopté suite à la COP21 instaurant une visite obligatoire de tous les logements afin d’évaluer la consommation électrique ; un commercial annonce une hausse de 30 % des tarifs réglementés.

Tous les moyens sont bons pour entrer et avoir accès aux factures d’énergie. Certains se font passer pour le releveur de compteur ou usurpent l’identité de concurrents. En mars 2019, la cour d’appel de Versailles a ainsi condamné Engie à verser 1 million d’euros de dommages et intérêts à EDF en raison de démarchages mettant en œuvre des actes de concurrence déloyale. Ou encore, d’autres prestataires avancent des offres avec de faibles mensualités, sans mentionner que la facture de régularisation sera élevée. […]

Les services du médiateur ont été auditionnés le 19 octobre 2018 par le groupe de travail sur le démarchage téléphonique du Conseil national de la consommation (CNC) sur les spécificités du secteur de l’énergie.

Les personnes âgées constituent un public particulièrement vulnérable. Le cas de M. G. âgé de 87 ans, retraité d’EDF et bénéficiant à ce titre du tarif agent, illustre jusqu’à l’absurde les dérives du démarchage. L’intervention du médiateur lui a permis d’être remboursé de 4 600 €, correspondant à la différence de prix entre son tarif agent et l’offre de marché à laquelle il avait souscrit, pendant un an et demi.

Les petites entreprises n’échappent pas davantage aux fausses promesses des démarcheurs. Ces derniers présentent des offres permettant une baisse substantielle des factures, mais ils passent sous silence les conditions de changement de fournisseur.

Les contrats des professionnels prévoient une durée d’engagement, avec des frais de résiliation anticipée qui peuvent être élevés. Et contrairement aux particuliers, ils ne disposent pas d’un droit de rétraction, sauf exception pour les entités de moins de 5 salariés. Le médiateur les invite à bien vérifier leur contrat, afin d’éviter les mauvaises surprises s’ils quittent leur fournisseur avant le terme prévu. D’autant qu’il n’est pas toujours facile de connaître à l’avance le montant précis des frais de résiliation, tant les modalités de leur calcul, décrites dans les conditions générales de vente, sont parfois imprécises. Un fournisseur a d’ailleurs fait l’objet d’une recommandation générique, l’enjoignant à clarifier les paramètres permettant à ses clients d’évaluer exactement leurs frais de résiliation (recommandation D2018-00296). »

Lien vers le Rapport d’activité 2018 du médiateur national de l’énergie : https://www.energie-mediateur.fr/wp-content/uploads/2019/05/RA-MNE-2018-interactif.pdf

 

 

 

Fin des travaux de maintenance du Groupe 2 de la Centrale du Fontenil (mai 2019)

Nous vous parlions en mars dernier des travaux en cours sur le groupe 2 de la centrale du Fontenil. Une telle maintenance préventive est nécessaire afin d’éviter toute indisponibilité imprévue durant des périodes favorables à la production d’énergie renouvelable.

Nous sommes heureux de vous annoncer que les travaux se sont bien déroulés et que ce groupe a été remis en service en avril, comme prévu. Voilà les dernières photos du chantier.

Vue générale de la roue Francis déposée.

 
Détail d’un des cerclages de la roue
où l’on distingue bien les traces de frottement.
 
Un des 2 labyrinthes qui se trouve autour de
la roue assurant la stabilité de fonctionnement
grâce à un passage d’eau entre la roue et ce labyrinthe.
Montage de la boite à eau (étanchéité
entre arbre alternateur orange et turbine).
  
Éléments de réglages pour le
positionnement de l’alternateur.
  
Turbine en cours de remontage (on
distingue le plafond de roue côté alternateur
avec toutes les directrices en place).
Préparation pour poser le
plafond de roue côté coude.
 
Prise de jeux entre chaque directrice
par rapport au plafond de roue
(jeu théorique entre 0,2 et 0,5mm).
Bâche de la turbine nue.
Vue des pré-directrices et du
plafond de roue arrière.
Vue d’ensemble turbine/alternateur
(l’alternateur est cours de repose sur son socle).
 
Turbine Francis déposée à l’aide de l’outil
de dépose fourni par le constructeur.
 

 

 

 

Interventions sur la passe à poissons de la retenue du Fontenil (avril 2019)

Courant Mars, EDSB a entrepris des travaux sur la prise d’eau de la centrale du Fontenil.

Il s'agissait, en concertation préalable avec l’AFB (Agence française pour la biodiversité), de nettoyer les matériaux stockés depuis l’origine (2012) dans les 2 fosses d’appels de la passe à poissons et de scier des murets séparant les fosses.

Pour l’opération de curage, l’entreprise prestataire choisie a descendu une mini pelle et isolé les bassins de la rivière par un cordon de graviers. EDSB a ainsi pu réaliser le pompage des deux fosses au moyen d’une motopompe et permettre à l’entreprise de débuter l’extraction hors d’eau. Le curage a ainsi pu être réalisé sans incidence sur le cours d’eau.

Une fois cette tâche achevée, l’entreprise a procédé au sciage des murets. L’objectif était de les remplacer par des bastaings amovibles en bois. Cela permettra, à l’avenir, de limiter l’engravement des 2 bassins en jouant sur l’enlèvement des bastaings au moment des périodes de l’année où la Durance charrie des matériaux…

Compte-tenu des conditions d’accès aux bassins et à la présence d’eau d’infiltration, ces travaux étaient délicat ! Néanmoins le résultat est à la hauteur des efforts fournis.

Cette opération a permis de réaliser également un entretien sur deux vannes immergées en exploitation dans les fosses d’appel.

La durée de l’intervention a été de deux semaines.

Ci-dessous, le résumé en images.

Travaux sur la passe à poissons

1/ Curage-nettoyage de la fosse avec une mini pelle de 2,5t.
1/ Curage-nettoyage de la fosse
avec une mini pelle de 2,5t.
2/ Opération de sciage du muret achevée. Muret scié puis cassé au moyen d’un BRH.
2/ Opération de sciage du muret
achevée. Muret scié puis cassé au moyen d’un BRH.
3/ Bastaings amovibles installés en respectant la côte d'origine du muret.
3/ Bastaings amovibles installés
en respectant la côte d'origine du muret.
4/ Opération de curage dernier bac et extraction des sédiments en rive droite de la Durance.
4/ Opération de curage dernier bac
et extraction des sédiments en rive droite de la Durance.
5/ Sciage et BRH furent là aussi nécessaires pour venir à bout du muret.
5/ Sciage et BRH furent là aussi
nécessaires pour venir à bout du muret.
6/ Pose des bastaings amovibles pris dans du « U » fixés au génie civil.
6/ Pose des bastaings amovibles pris
dans du « U » fixés au génie civil.
7/ Passe remise en eau.
7/ Passe remise en eau.

Entretien de la vanne de vidange (fosse d’appel amont)

1/ Vanne en cours de dépose pour entretien en atelier. Cette vanne était complétement grippée et ne fonctionnait plus.
1/ Vanne en cours de dépose pour
entretien en atelier. Cette
vanne était complétement grippée
et ne fonctionnait plus.
2/ Vanne en cours de rénovation en atelier. Les joints ont été graissés au « suif » ainsi que tous les organes de manœuvre (tige filetée, glissière…).
2/ Vanne en cours de rénovation en
atelier. Les joints ont été graissés
au « suif » ainsi que tous les
organes de manœuvre (tige filetée, glissière…).
3/ Repose de la vanne et ajout d’une protection mécanique type caillebotis afin d’éviter de remplir et bloquer le conduit par de grosses pierres.
3/ Repose de la vanne et ajout d’une
protection mécanique type
caillebotis afin d’éviter de
remplir et bloquer le conduit
par de grosses pierres.

 

 

Les entreprises locales de distribution, des énergéticiens locaux au service des territoires (mars 2019)

Les ELD au niveau national
Les ELD au niveau national

L’électricité est – en France – accessible à tous, partout et à tout instant. L’accès à l’électricité est garanti partout en France grâce aux réseaux maillant tout le territoire. Le système électrique fonctionne aujourd’hui grâce aux hommes, femmes et technologies qui permettent l’équilibrage sur les réseaux électrique tous les jours, à chaque instant.

La garantie assurée à l’ensemble des citoyens d’un accès universel à une électricité de qualité devra continuer de l’être demain. Cette robustesse est une condition sine qua none d’un développement économique et social possible partout en France, mais également un facteur de la réussite de la transition énergétique.

Le système électrique est un des garants de la solidarité nationale grâce à la péréquation et à son universalité. L’électricité est un bien de première nécessité. Aussi, outre un accès garanti partout sur le territoire, la France a fait le choix de la péréquation nationale : le prix de l’électricité est le même partout : nos réseaux amènent une électricité fiable, au même prix, où que vous soyez, en ville, à la campagne, dans un territoire dense et urbain ou rural.

De plus, les Tarifs réglementés de Vente – préservés pour les clients particuliers – garantissent une équité d’accès à un tarif pour tous, et sont un facteur de cohésion sociale et territoriale.

Quelles missions pour les Entreprises Locales de Distribution ?

• Les Entreprises Locales de Distribution (ELD) telles qu’EDSB sont des acteurs de proximité : emplois locaux au service d’un développement économique local dans nos territoires et donc des acteurs du bassin d’emploi local.
En assurant une mission de service public de proximité, ancrée dans la vie locale, elles participent, en tant que TPE/PME, à la consolidation du tissu économique territorial au travers du maintien ou à la création des emplois non délocalisables. Nos accueils, nos centres d’appels, nos techniciens, nos experts sont implantés dans nos territoires : les ELD, ce sont près de 4000 emplois dans les territoires au service du développement économique local. C’est ainsi qu’à EDSB, sur les dernières dix années, l’effectif est passé de 25 à 35 agents recrutés pour leur immense majorité sur le territoire.

• Les Entreprises Locales de Distribution sont des facilitatrices et des actrices de la transition énergétique sur leur territoire. En effet, outre nos missions traditionnelles, nos entreprises s’investissent aujourd’hui fortement dans la transition énergétique et numérique en développant des productions d’énergies renouvelables dans les territoires, en favorisant la mobilité décarbonée et étant acteur de la transition numérique.
En cela, elles sont un outil au service des collectivités, pour réussir la transition énergétique de leur territoire, dans le cadre d’une politique qui doit rester coordonnée nationalement. C’est bien l’objectif que s’est fixé EDSB en s’associant aux collectivités pour promouvoir le Contrat de Transition Énergétique dont bénéficie le Pays du Grand Briançonnais.

• Les Entreprises Locales de Distribution (ELD) sont des TPE/PME, qui se caractérisent par une diversité de structures juridiques et de tailles, mais par une unité de mission. Au nombre de 150, elles alimentent de 100 clients à près de 500 000 clients, pour un volume desservi de l'ordre de 5% de la consommation intérieure nationale, soit 3,8 millions d'habitants, répartis dans 2 800 communes.
Elles sont présentes dans la plupart des régions françaises et s’inscrivent dans l’organisation du système électrique national.

Certaines ELD, comme EDSB, ont investi dans des moyens de production d'électricité (hydraulique, géothermie, thermique en soutien au système électrique, énergies renouvelables) et ont diversifié leurs activités plus largement dans d’autres activités concurrentielles : gestion de l'éclairage public, réseaux de chaleur, réseaux télécoms, eau, fibre optique, etc.

L'intégration verticale de la chaine de valeur de l'électricité leur assure le rôle d'énergéticien local au service des territoires qu’elles desservent, véritables facilitatrices de la transition énergétique locale.

• Les ELD assurent sur leur zone de desserte exclusive une double mission de service public : gestionnaire de réseau de distribution et fourniture aux tarifs réglementés de vente. Ces missions s’articulent autour de deux grands métiers :

En tant que gestionnaire de réseau de distribution :

  • Raccordements des diverses catégories d'utilisateurs (clients résidentiels, industriels, producteurs…).
  • Exploitation, maintenance et développement du réseau d’électricité.

En tant que fournisseur au tarif réglementé de vente :

  • Obligation « d'accorder un abonnement » : ce mécanisme confère aussi au délégataire le rôle de fournisseur de secours. Cette différence est particulièrement importante pour les coûts de gestion commerciale. Contrairement aux fournisseurs nouveaux entrants, les ELD ne peuvent en aucun cas choisir leur client en fonction des marges réalisées.
  • Une gestion de la précarité au plus proche des clients en difficulté, grâce aux relations étroites et anciennes entretenues avec les différents services sociaux, les centres communaux d’action sociale et les fonds « solidarité logement ».
  • L'obligation d'achat d'électricité produite par des énergies renouvelables.

 

 

 

Le Contrat de Transition Écologique et Solidaire (mars 2019)

Plan Climat Air Énergie Climat
Pôle d’Équilibre Territorial et Rural

Qu’est-ce que le CETS ?

Ce contrat est mis en place dans un esprit de travail partagé entre l’État et les territoires ruraux afin de faire émerger de nouvelles dynamiques venant du territoire et entendues par l’État sur les questions de transition écologique. C’est un outil qui associe les collectivités locales et les entreprises d’un territoire afin d’engager une conversion du tissu économique local autour de projets durables et concrets.

Le ministère de la Transition écologique souhaite mettre en place des contrats au plus près des réalités du terrain avec des partenariats au plus proche de la réalité locale.

Il s’agit d’une collaboration à tous les échelons territoriaux ; les entreprises locales telles EDSB sont pleinement associées. Un CTES est un contrat passé entre l’État et une collectivité. La collectivité présente des projets locaux issus d’acteurs publics et privés (EPCI, chambres consulaires, fédérations professionnelles, entreprises…) et s’engage sur des objectifs chiffrés. En contrepartie, l’État s’engage à mobiliser et coordonner ses services en expertises (DREAL, DTT, DIRECCTE…) et ses financeurs (ADEME, Agence de l'eau, Caisse des Dépôts…).

Pour le Pays du grand Briançonnais, le contrat dure 4 ans, et sera signé courant 2019. L'idée de ces Contrats de Transition Écologique et Solidaire est bien de créer une synergie globale, un effet d’entrainement avec des projets adaptés aux territoires.

Les thématiques du CETS :

Le PETR a retenu pour son contrat les thématiques suivantes :

  • Orientation 1 : L’autonomie alimentaire : pour une alimentation saine et durable, faire du territoire un territoire exemplaire en matière d’autonomie alimentaire
  • Orientation 2 : La gestion des déchets : faire du territoire un territoire exemplaire en matière d’économie circulaire et de gestion des déchets
  • Orientation 3 : Les énergies : sobriété énergétique, production et stockage des énergies renouvelables
  • Orientation 4 : L’éco-mobilité : promouvoir de nouvelles mobilités plus sobres en émissions de GES (gaz à effet de serre) en milieu montagnard
  • Orientation 5 : Le logement : promouvoir la rénovation du bâti, des logements et du parc résidentiel de loisirs.

Par qui est porté localement le CETS ?

C’est le Pôle d’Équilibre Territorial et Rural (PETR) du Briançonnais, des Écrins, du Guillestrois et du Queyras (pays du grand briançonnais), soit 36 communes impactées, qui a en charge la mise en place du contrat. Il s'agit du 1er territoire de haute-montagne concerné.

L’adaptabilité au changement climatique et la transition écologique en territoire de montagne sont les thématiques principalement mises en avant au PETR ; en mettant l’accent sur ces thématiques et également en permettant d’impulser de nouvelles réflexions, stratégies et projets articulées autour de l’énergie, le PETR est un outil aux services des Communautés de communes (3) et communes (36) qui le composent, mais également des entreprises qui souhaitent agir pour la transition écologique.

C’est pourquoi EDSB, en partenariat avec la commune de Villard Saint Pancrace, s’est engagée dans la démarche en proposant un projet d’économie circulaire sur le territoire qui fait partie des propositions remontées auprès du ministère.

Au travers de la Société d’économie mixte SEVE, EDSB participe également au développement d’un projet éolien sur la commune de Puy Saint André.

Ces initiatives s’inscrivent pleinement dans le cadre du « Plan Climat Air Énergie Territoriale » qui vise le développement des énergies renouvelables locales pour atteindre 32% de la consommation finale d’énergie et l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique en réduisant sa vulnérabilité.

 

 

 

Démontage du Groupe 2 de la Centrale du Fontenil (mars 2019)

Dans le cadre du suivi et de la maintenance de ses installations, EDSB effectue l’entretien global de la partie mécanique de la turbine sur le groupe N°2.

Le choix d’entreprendre ces travaux en plein hiver n’est pas dû au hasard. En effet c’est la période de l’année où les débits des rivières sont au plus faibles (étiage). Un seul des 2 groupes dispose d’un débit suffisant pour produire de l’électricité durant cette période. EDSB a donc mis en service le groupe N°1 sur le réseau électrique, l’autre groupe restant à l’arrêt.

Le groupe N°2 a donc été consigné électriquement et mécaniquement pour que les agents puissent réaliser les opérations de maintenance en toute sécurité. Ces derniers assurent le démontage et le remontage de l’ensemble des pièces mécaniques. La reprise en usinage de la roue de turbine et la confection des pièces de rechanges sont, quant à elles, confiées à un sous-traitant.

Durant la phase de fabrication et d’usinage des pièces confiées au prestataire, EDSB assure la préparation au remontage du groupe en nettoyant l’ensemble des éléments déposés et restés sur site. En parallèle, tous les consommables (joints, visseries et autres pièces de rechanges) nécessaires au remontage sont commandés chez un fournisseur.

Le retour de la roue de turbine et des nouvelles pièces mécaniques est programmé pour la semaine 12. Les premiers tours de roue pour essais se feront la semaine suivante.

La salle des machines. Le démontage du groupe 2 a commencé.
La salle des machines. Le démontage du groupe 2 a commencé.
 
Prise de cote et de jeux fonctionnels sur les parties mobiles du vannage de la machine.
Prise de cote et de jeux fonctionnels
sur les parties mobiles du vannage de la machine.
La roue de turbine déposée.
La roue de turbine déposée.
 
Détail de l’usure d’une des deux ceintures de la roue de turbine.
Détail de l’usure d’une des deux
ceintures de la roue de turbine.
Détail des aubages de la roue.
Détail des aubages de la roue.
 
L’alternateur est déconnecté pour permettre sa dépose.
L’alternateur est déconnecté
pour permettre sa dépose.
La bâche du groupe nue. Plus de roue, ni de cercle de vannage, ni les labyrinthes et autres pièces indispensables au fonctionnement.
La bâche du groupe nue. Plus de roue,
ni de cercle de vannage, ni les labyrinthes et
autres pièces indispensables au fonctionnement.
L’alternateur est déposé.
L’alternateur est déposé.
 
 

 

 

 

Prime d’activité exceptionnelle (février 2019)

Les signataires de l'accord d'entreprise
Les signataires de l'accord d'entreprise.

 

Le cortège des mouvements sociaux, qui ont fait notre quotidien fin 2018, est à l’origine de la promulgation d’une nouvelle loi.

La loi du 24 décembre 2018 portant mesures d’urgence économique et sociale prévoit pour certains salariés l’octroi d’une prime exceptionnelle destinée à compenser une perte de leur pouvoir d’achat.

Des seuils maximum de rémunération sont toutefois précisés dans le texte afin que la population bénéficiaire de cette prime se situe bien en partie basse de l’échelle salariale.

La direction de chaque entreprise, dans le respect des conditions citées dans la loi, a alors toute latitude pour engager ou pas des négociations avec les organisations syndicales représentatives et ainsi envisager la signature d’un accord d’entreprise. Elle peut aussi prendre une décision unilatérale, sans consultation, pour peu qu’elle la prenne avant le 31 janvier 2019.

À EDSB, le choix a été fait d’engager des discussions avec les deux organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise, à savoir la CFDT et la CGT.

Deux réunions ont donc été organisées où direction et représentants du personnel ont pu confronter leur point de vue sur la question. Le 17 janvier un accord d’entreprise a été ainsi cosigné par la direction et les deux organisations syndicales.

Il est à noter que dans le monde des entreprises locales de distribution, rares sont les accords d’entreprise qui ont abouti à une signature et la plupart des distributions de primes (ou de non distributions) a été validée par des décisions unilatérales de direction.

Pour EDSB ce sont huit agents du collège exécution (effectif de 9) et sept agents du collège maîtrise (effectif de 17) qui bénéficieront d’une prime exceptionnelle d’activité, variable suivant leur salaire, soit 15 agents d’EDSB sur un effectif total de 34.

 

 

Comment EDSB participe à la ZAC cœur de ville (janvier 2019)

 

Pour le projet de la ZAC « Cœur de ville », EDSB qui est le gestionnaire du réseau de distribution de Briançon et Saint Martin de Queyrières a dû modifier son schéma électrique 20kV pour alimenter les nouveaux bâtiments. Ceci a nécessité l’implantation et le raccordement de nouveaux postes de distribution publique.

Certains sont intégrés dans les bâtiments et, pour les autres, une attention toute particulière a été apportée pour qu’ils se fondent dans le paysage de la ZAC.

À ce jour les techniciens d’EDSB ont rajouté 6 postes HTA/BT : (Aiglons blancs, Berwick, Médiathèque, 159èmeRIA, Caserne et Cœur de ville). Ceux-ci sont tous actuellement alimentés en 20 000V. Le poste « Aiglons Blancs » sera prochainement le premier poste à alimenter le bâtiment qui porte le même nom.

EDSB prend en charge 40% des frais engendrés par l’alimentation de la ZAC Cœur de Ville.

Emprise du projet Cœur de Ville de Briançon
Emprise du projet Cœur de Ville de Briançon.
Devant le bâtiment de la Commanderie, le poste 159ème RIA
Devant le bâtiment de la Commanderie, le poste 159ème RIA.
L'arrière du Bâtiment Berwick
Le bâtiment de la Commanderie et le poste 159ème RIA.
Le poste Berwick proche du cinéma
Le poste Berwick proche du cinéma.
Évolution du « critère B » depuis 2009
L'arrière du Bâtiment Berwick.

 

 

 

Critère B 2018 : un très grand cru ! (janvier 2019)

Évolution du « critère B » depuis 2009
Évolution du « critère B » depuis 2009.

 

2018 est la première année où les clients d'EDSB ont constaté, en moyenne, moins de 10 minutes de coupure d'électricité. Cet indicateur de performance, appelé aussi « critère B » (temps de coupure moyen par client) a été de 7,18 mn sur l’année.

La réactivité d'EDSB s'est en effet largement améliorée depuis un an grâce à la construction du poste source des Sagnes. Les départs HTA (tension supérieure à 20 kV) en aérien ont tous été équipés de réenclencheurs (automatismes), ce qui a évité par deux fois au cours de l’année écoulée de longues coupures de courant. Le poste source a été conçu avec une technologie numérique, une des plus évoluées actuellement.

L’outil de télé conduite et les 54 interrupteurs télécommandés permettent de localiser rapidement un défaut et de modifier à distance les schémas électriques pour le « contourner » et ainsi réalimenter le maximum de clients sans délai.

C’est ainsi que le programme d’investissement et de maintenance porte ses fruits. Au-delà des chiffres et de la technique, la qualité de fourniture est directement liée au travail quotidien des agents d'EDSB, dont l’un des objectifs est de limiter les temps de coupure.
 

Soucieux d’informer ses clients sur la qualité de fourniture de l’énergie (dont la durée de coupure moyenne annnuelle est l’un des indicateurs les plus pertinents), EDSB met à jour mensuellement le diagramme ci-dessous sur la page « Statistiques » et annuellement la page « Qualité de fourniture ».

 

 

 

2019 : Meilleurs vœux à tous !(janvier 2019)

Meilleurs Vœux !

 

Marc Platon, directeur d’EDSB, et toute son équipe vous souhaitent une excellente année 2019 !